Voyez-vous, bien que faisant partie de la grande famille des homo sapiens, avec deux yeux, deux bras, deux jambes, des cheveux, un certain pouvoir de raisonnement et une marche bipédale caractéristique comme environ 7 milliards d’autres êtres humains, vous êtes unique ! Mais ça, vous le saviez déjà.

Il se trouve, hasard du calendrier, que votre enfant est dans la même situation que vous. Lui aussi est unique, mais ça, vous le saviez déjà aussi.

Jusque-là rien de nouveau, n’est-ce pas ? Poussons plus loin la réflexion. Qu’est-ce qui vous rend, vous et votre enfant, uniques ? Et bien ce sont vos valeurs personnelles, vos priorités, ce qui vous fait lever le matin. Et c’est  que ça coince. Vos priorités ne sont tout simplement pas les mêmes que votre enfant. Aucun autre individu n’a, du reste, les mêmes priorités que vous dans la vie, d’où votre unicité.

Notons en passant, pour pimenter un peu la discussion, que l’école aussi a ses propres priorités, de même que l’enseignant(e) de votre enfant. Et là encore, elles sont différentes des vôtres, et surtout de celles de votre enfant.

Vous commencez à voir où je veux en venir ?

Injecter ses valeurs/priorités dans celles d’une autre personne revient à générer rébellion, frustration, tristesse, colère, conflits, anxiété, voire même dépression. La clé revient à s’exprimer dans les valeurs de l’autre. ‘Comment est-ce que, ce que je veux que tu fasses, va t’aider toi aussi ?’

Communiquer dans les valeurs de l’enfant est un art qui prend du temps. Il demande une bonne dose de patience, une louche d’écoute, quelques brins de remise en question, le tout saupoudré de bonne volonté. Mais bon sang, comme ça en vaut la peine !

Cette communication intelligente est la base de l’éducation-plaisir, qui, plus tard, va emmener votre enfant vers des notions encore trop méconnues telles que le travail-plaisir, ou encore, pourquoi pas, soyons fous, la vie-plaisir !

Libérez le génie de votre enfant ! Communiquez dans ses valeurs et observez-le s’épanouir devant vos yeux ébahis !

Si vous désirez parfaire votre communication, allez guigner dans l’agenda du site. Je me ferai grand plaisir à vous rencontrer lors d’un des ateliers proposés pour vous aider à approfondir ces concepts si importants pour le mieux-vivre.

Bien amicalement,

Dr Alexandre Emery

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Prenez-vous le temps de lui relater ce qui se passe pour vous, en vous, ce que vous traversez ?

Attendez-vous de lui qu'il soit calme et doux alors que vous-même êtes tendu et épuisé ?

Nous sommes des êtres d'émotions. Mais savons-nous toujours les gérer ?

A quoi servent-elles ?

Je vous propose de prendre un moment pour faire une liste, sans juger, des différentes émotions que vous connaissez, celles qui sont agréables comme celles qui le sont moins (joie, peur, colère...).

Combien d'émotions différentes avez-vous sur votre liste ? 5 ? 10 ? 20 ?

Quel vocabulaire utilisez-vous pour parler de ces émotions ?

Quelles sont les émotions que vous vous permettez d'exprimer, de nommer ?

Y a-t-il des émotions « taboues », honteuses, voire niées ou refoulées ? Des émotions que, vous, enfant, n'aviez pas le droit d'exprimer ?

Quelles sont vos croyances par rapport aux émotions ? (exemples : « un garçon ne doit pas pleurer », « les émotions, ça ne sert à rien »...)

En étant conscient de ce qui se passe en vous, en exprimant une gamme d'émotions différentes,  vous permettez à votre enfant de connaître et reconnaître une variété d'émotions, d'élargir sa palette.

Il peut ainsi être plus conscient et à l'écoute de ce qui se passe en lui.

Je suis responsable de la façon dont je vis une situation. En tant que parent, je prends la responsabilité de mes émotions, de ce qui m'appartient. Je peux ensuite inviter mon enfant à écouter les émotions qui l'habitent, à les nommer, à les exprimer. En reconnaissant l'émotion dès son apparition, elle n'a pas besoin de s'intensifier pour être entendue...

Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants à propos des émotions ?

Au plaisir d'échanger avec vous, en souhaitant que cet article amène un nouveau regard sur vos émotions et celles de vos enfants !

Anaïs Gantès
Praticienne en Intégration Somato-Respiratoire au cabinet vis-ta-vie. L'ISR se compose d'exercices de conscience corporelle basés sur la respiration.

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J'espère que cette vidéo vous a donné quelques outils et pistes pour stimuler la classe dans l'apprentissage des mathématiques.

Pensez-vous que cette façon de faire est réalisable dans nos classes ?

Je me réjouis de lire vos remarques et commentaires ci-dessous. N'oubliez pas de partager cet article avec vos amis.

Bien amicalement,

Dr Alexandre Emery

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J’aurai été un peu plus loin, quitte à soulever quelques opprobres de-ci de-là. Qu’est-ce qui pousse un jeune à penser que rater un examen ou une année scolaire équivaut à une sentence de mort ? D’où est-ce que cette idée peut germer ? Est-ce qu’il faut mettre autant de pression sur nos jeunes pour qu’ils passent leur année ? Est-ce que passer l’année est vraiment si important ? Ne peut-on pas réussir sa vie même en ayant loupé une année ?

Voyez-vous, j’ai l’impression que l’on ne tolère plus l’échec. Tout doit être facile, atteignable sans efforts, et du premier coup. Notre culture a oublié tous  les bienfaits de l’échec.

Ne pourrait-on pas voir l'échec comme un GPS (Guidage par les Symptômes), une université de la vie ? Chaque échec ayant sa raison d’être. Rien n’étant superflu.

Les questions qu'on se poserait seraient alors d'un tout autre ordre. Peut-être que je n’étais pas prêt à aller plus loin ? Peut-être que j’étais en train de prendre une tangente dans ma vie, que je refusais de voir que je n’exprimais pas mon vrai talent dans cette voie, et que le fait d’être en échec me ramène vers mes priorités ?

Pourquoi ou pour qui est-ce que je veux tant réussir ? Est-ce que je le fais pour quelqu’un d’autre ? Est-ce que je m’oublie un peu, beaucoup, trop, dans cette équation ?

Et si je n’avais de comptes à rendre à personne ? Si j’exprimais le meilleur de moi-même, sans me laisser influencer par les autres ? Est-ce que ça changerait ma vision de l’échec ?

Thomas Edison a eu plus de 10'000 échecs avant de révolutionner le monde avec son ampoule électrique. Michael Jordan a dit : « J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour le tir gagnant et je l’ai loupé. J’ai échoué encore et encore dans ma vie. Et c’est grâce à ça que j’ai réussi ».

Le temps est venu de changer notre culture de l’éducation. Exprimons le meilleur de nous-mêmes et nos échecs ne seront que les pierres fondatrices sur lesquelles nous pourrons nous appuyer pour réussir notre vie.

Ce sont nos échecs qui nous façonnent, qui nous rendent plus forts. Vouloir en priver notre jeunesse, en plus d’être irréalisable, est irresponsable. C’est leur enlever la seule chose qui va leur permettre de grandir.

« L’université de la vie c’est la transformation de votre passé 
douloureux en présent, en talent pour vous servir,
et servir les autres.
Comme si tout l’univers, tout ce que vous avez vécu depuis 
votre naissance, avait participé à la naissance de l’étoile 
que vous êtes dans votre domaine.
Economisons à la population des milliers d’heures à tourner
en rond, des millions d’euros à faire taire leur GPS signalant
leur indignation de ne pas vivre cette qualité de vie.
Lançons une vraie évolution.
Cultivons l’idée d’université de la vie. »
Nicolas Proupain

Faisons passer ce message à nos enfants, à nos élèves, et je vous promets que la différence se fera sentir.

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Bien amicalement,

Dr Alexandre Emery

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